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Même si votre résidence secondaire ou principale n’est louée que quelques jours par an, les recettes perçues à ce titre seront à déclarer à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux(voire aux cotisations sociales le cas échéant).
Si la location saisonnière est confiée à une plateforme, cette dernière communiquera à l’administration fiscale les revenus versés à ce titre.
En préambule et dès le début de votre activité, il vous faudra la déclarer auprès du greffe du tribunal de commerce compétent, au moyen de l’imprimé P0i.
Quant à la fiscalité, c’est le régime fiscal de la location meublée non professionnelle (LMNP) qui aura vocation à s’appliquer.
Ce n’est qu’à la marge que les règles fiscales de la location meublée professionnelle joueront, et ce, lorsque les conditions suivantes seront remplies cumulativement :
L’activité de location meublée, qu’elle soit saisonnière ou non, est considérée sur le plan fiscal comme une activité commerciale. Aussi, les revenus générés par la location saisonnière ne sont pas des revenus fonciers mais des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) taxés à ce titre à l’impôt sur le revenu.
La location saisonnière d’une ou plusieurs pièces de sa résidence principale est exonérée d’impôt si les sommes perçues n’excèdent pas 760 € par an.
Il existe deux régimes d’imposition :
Les intérêts d’emprunt et l’amortissement sont déductibles au prorata de la durée globale des locations saisonnières.
Ce régime suppose de tenir une comptabilité.
L'option pour le régime réel doit être exercée au plus tard à la date limite de dépôt de la déclaration d'ensemble des revenus. La période de validité de l'option est fixée à un an. L'option est reconduite tacitement chaque année pour un an, tant que le contribuable reste dans le champ d'application du régime micro. Dans le cas contraire, l'option devient caduque.
Les revenus issus de la location saisonnière sont soumis aux prélèvements sociaux de 17,20% prélevés automatiquement par l’administration fiscale.
Dans l’hypothèse où ils excéderaient 23 000 €, ils seraient alors soumis aux cotisations sociales. Il faudra veiller à indiquer sur la déclaration de revenus, le montant des recettes concernées. Ce point sera à étudier en amont notamment si vous exercez par ailleurs une activité non salariée.
La taxe foncière et la taxe d’habitation restent dues.
Toutefois, vous pourriez également être assujetti à la contribution économique territoriale (CET).
Si votre résidence secondaire louée en meublée est détenue par une SCI, la location meublée saisonnière qui est fiscalement une activité commerciale entraine l’assujettissement à l’impôt sur les sociétés.
Votre Banquier Privé et les Experts Milleis restent disponibles pour vous accompagner et pour répondre à toutes vos interrogations.