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Flash Spécial Point Marchés

lundi 5 août 2024

 



1) Contexte de marchés

  • Les marchés actions mondiaux connaissent un épisode de baisse depuis la fin de semaine dernière. L’indice des actions mondiales a cédé 3,3% entre mercredi et vendredi. Depuis le début de l’année, l’indice réalise une performance de +8,3%. La dynamique est similaire sur l’ensemble des zones géographiques.
  • Aux Etats-Unis, L’indice S&P 500 est en baisse de 2,1% sur la semaine écoulée et de près de 5,6% depuis ses points hauts de mi-juillet. L’indice reste positif depuis le début de l’année avec une performance de +12,1%.
  • Le marché des actions japonaises affiche une baisse sur la journée du lundi 5 août 2024, avec l’indice Nikkei qui a diminué de 12,4% sur la séance. Les investisseurs prennent leurs profits sur le marché japonais après une bonne performance depuis le début de l’année. Le Nikkei affiche désormais une performance négative sur 2024 à -5,9%.
  • Dans le sillage du marché japonais, les bourses asiatiques ont accompagné le mouvement de baisse, l’indice actions de Corée du Sud terminant la séance en baisse de 9,1%, l’indice actions en Inde de -2,9% et l’indice actions de Taïwan de -8,4%.
  • En Europe, l’Eurostoxx 50 diminue de 4,6% sur la semaine écoulée et de près de 10% depuis mi-juillet. Depuis le début de l’année, l’indice est en territoire positif à +2,6%. En France, le CAC 40 recule de -3,5% portant ainsi sa performance à -3,9% depuis le début de l’année.


2) Les raisons de ce regain de volatilité

  • Les marchés actions sont en baisse en raison des données macroéconomiques moins bonnes qu’attendu qui indiquent un affaiblissement du marché de l’emploi aux Etats-Unis.
    • Les créations d’emploi sont ressorties à 114 000 postes en juillet contre un consensus à 176 000 et après un chiffre revu à la baisse pour juin à 179 000.
    • Le taux de chômage a progressé à 4,3% contre un consensus qui attendait 4,1%.
    • L’indice ISM manufacturier, qui mesure l’évolution de la production, mais aussi des nouvelles commandes et de l’emploi, est ressorti à 46,8 sur juillet contre 48,5 en juin, affichant un quatrième mois de contraction. Cet indicateur est donc sous la barre des 50 qui marque la frontière entre contraction et croissance de l’activité.
  • Ces données font craindre un ralentissement économique aux Etats-Unis, amenant le rendement à 10 ans des obligations américaines à 3,75% contre un niveau proche de 4,50% au début du mois de juillet.
  • Le secteur technologique a été pénalisé plus tôt dans le mois en raison des tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine. L’administration Biden a indiqué imposer d’éventuelles restrictions d’exportations de semiconducteurs vers la Chine.
  • Certaines valeurs ont déçu lors de leur publication de résultats et ont été sanctionnées à l’instar d’Intel qui a revu à la baisse ses prévisions de chiffre d’affaires pour le troisième trimestre et dont le cours a baissé de 29% sur la séance.
  • En Europe, les marchés actions affichent une baisse, impactés par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis.
  • Dans ce contexte, la volatilité des actions a sensiblement augmenté.


3) Des perspectives de baisses de taux pour soutenir l’économie

  • Les données macroéconomiques moins bonnes qu’attendu renforcent la probabilité d’une baisse des taux de la Reserve Fédérale américaine (FED). Lors de sa dernière réunion, elle a ouvert la porte à une baisse des taux en septembre et a maintenu son principal taux directeur dans la fourchette de 5% à 5,25%. Le consensus attend trois baisses de taux d’ici la fin de l’année.
  • En Europe, la Banque centrale européenne a déjà amorcé une première baisse des taux de 0,25% à 3,75%, la première baisse dans un cycle de resserrement monétaire entamé en juillet 2022 pour lutter contre l’inflation. Le consensus attend désormais trois baisses de taux d’ici la fin de l’année.
  • La saison de publication des résultats pour le deuxième trimestre 2024 est globalement au-dessus des attentes. Il y a eu certes des déceptions après la publication des résultats de certaines grandes entreprises technologiques américaines mais 75% des entreprises américaines qui ont publié, 79% de ceux-ci étaient supérieurs aux attentes.


4) La stratégie de diversification (allocation conseil)

  • Dans ce nouveau contexte de volatilité et d’incertitudes, nous recommandons de bien diversifier son patrimoine entre les différentes classes d’actifs cotés et non cotés ainsi que la diversification géographique et sectorielle au sein des actions.
  • Les actions sont l’actif le plus performant dans la durée mais aussi le plus volatil.
    • Cette volatilité peut être atténuée grâce à la diversification géographique vers les actions internationales et sectorielle vers les secteurs peu cycliques de la santé ou de la consommation courante.
    • Cette volatilité permet de saisir de nouvelles opportunités.
  • Les obligations apportent un rendement attractif après la hausse des taux d’intérêt. Le court terme est moins volatil et rémunère bien les liquidités en attente de nouvelles opportunités d’investissement.
  • Les actifs non cotés avec les SCPI et le Private Equity sont moins volatils que les actifs cotés et diversifient le patrimoine vers des actifs non accessibles en direct.
  • Les produits structurés apportent un rendement potentiel élevé et une protection ou une garantie totale du capital à l’échéance.

 


Avertissement :

Les chiffres cités ont trait aux années écoulées. Les performances ne sont pas constantes dans le temps et ne préjugent pas des performances futures.
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Cette page a été publiée le 05/08/2024