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Pour commencer, nous avons mis en place un partenariat avec un groupement apicole, levé les craintes éventuelles, obtenu l’avis favorable du Comité d'Entreprise, identifié l’emplacement sur le toit, recruté une équipe de 6 collaborateurs motivées, organisé leur formation et commandé le matériel. Et le 13 mai 2011, 3 ruches ont rejoint notre Maison.
L’objectif est de nous assurer de la bonne santé des colonies et de les accompagner dans leur développement, en ajustant le volume de la ruche selon leur besoin. Les abeilles maintiennent la température du couvain (œufs et larves dans les alvéoles) autour de 30%.
Trop d’espace sur une ruche faible va leur demander un effort particulier et mettre en risque le couvain.
A l’inverse, un manque d‘espace (peu d’alvéoles disponibles, surpopulation) va obliger la ruche à prioriser le stockage de miel sur la ponte voire à essaimer.
Pour éviter cela, nous transférons quelques cadres chargés d’abeilles, d’une ruche forte vers une ruche plus faible ou nous la divisons. Tout dépend du temps qui sépare l’opération de la prochaine miellée.
Une fois par semaine, le jeudi, à l’heure du déjeuner, nous rendons visite aux abeilles :
A cette période de l’année, les fleurs ne manquent pas et la météo est plus clémente.
Les butineuses ramènent du nectar et du pollen. A noter que les abeilles parcourent une distance équivalente à un tour du monde pour remplir un pot de 500g. De même, elles vont stocker jusqu’à 500 000 grains de pollen sur leurs pattes arrières avant de revenir à la ruche. Avec ces apports progressifs, la reine se met à pondre jusqu’à 2 000 œufs par jour pour obtenir rapidement des colonies de 60 000 abeilles en moyenne par ruche soit 300 000 abeilles Milleis pour nos 5 ruches.
Lorsque le nectar et le pollen sont disponibles à profusion et que l’espace de stockage est saturé dans la ruche, c’est moment de perpétuer l’espèce en fondant de nouvelles colonies par essaimage. Pour cela, des éclaireuses cherchent de nouveaux logements potentiels et de retour à la ruche s’emploient à convaincre les autres de la qualité du lieu qu’elles ont trouvé. Pendant ce temps, d’autres abeilles fabriquent de nouvelles reines. Une fois l’emplacement validé à l’unanimité, la moitié des abeilles, gorgée de miel, part avec l’ancienne reine pour fonder une nouvelle colonie, utilisant leur miel pour construire les premiers rayons de cire. Dans l’ancienne ruche, la première reine à naître va supprimer ses consœurs, repeupler la colonie et relancer le développement.
Sur le toit de Milleis, nous intervenons régulièrement pour leur mettre à disposition le volume de stockage nécessaire à leur développement en ajoutant des hausses ou bien, selon les cas, nous procédons à des essaimages artificiels en divisant les ruches. En tenant compte du calendrier des floraisons, cela permet ainsi d’obtenir des ruches prêtes au moment des miellés.
Les miellés correspondent à la production massive de nectar par les types de plantes appréciées des abeilles pour stocker du miel en quantité.
Depuis 2011 :
Prochaine étape importante pour notre équipe d'apiculteurs urbains, la récolte du miel le 13 septembre.